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bloug du petit tour de Marion ...
12 février 2012

Mimi Cracra l'eau elle aime ça ....

 

 

Bonjour bonjour !

 

L’été aaaaaah l’été …. !!!

Je ne me suis pas privé de me la péter en partageant ma joie du soleil ici même.

Mais la situation parfaite n’existe pas,  jamais, nul part. Et ici lorsqu’il fait soleil, il pleut aussi …. Ça peut paraître paradoxal mais c’est climatiquement logique.

En fait un cycle de climat à Buenos aires est composé de 5 jours et se déroule ainsi :

Jour 1 : 28 degrés

Jour 2 : 31 degrés

Jour 3 : 35 degrés

Jour 4 : 38 degrés

Jour 5 : 40 degrés, le ciel est noir, c’est irrespirable d’humidité et ça EXPLOSE brutalement

Les jour 5, il pleut à trombe pendant plusieurs heures, jusqu’à ce que l’air refroidisse, puis on recommence le cycle :

 Jour 1 : 28 degrés (quelle agréable fraicheur !)

Jour 2 : 31 degrés

 

Et ça continue ainsi pendant les 2 mois d’été (décembre – janvier)

Je suis ravie pour mes petites plantes qui adorent ce climat tropical, et parce qu’enfin pour la première fois de ma vie j’ai pu faire l’expérience de cette fameuse pub Tahiti douche http://www.youtube.com/watch?v=yK5_8ecNEc4&feature=related (sauf que bizarrement je n’avais jamais le shampoing sur moi au bon moment, mais ca ne m’a pas empêchée de me frotter les aisselles en chantant)

Mais n’allez pas imaginer une pluie comme celles qu’on peut connaître en France, là il s’agit vraiment du ciel qui se déverse sur votre tète !! Les gouttes sont monstrueuses, limite de la taille d’un litchi, et je ne serai pas surprise de m’en tirer avec des bleu un jour ! Parce que ce n’est pas de la petit bruime de rigolo, c’est ouuuuuuuf !!

Et c’est certain qu’il ne faut pas être dehors et loin de chez soi quand ça pète !

 

8748400

 

Je me souviens très bien ma première fois…

Ma première fois sous la plouie, ca à éclater lorsque j’étais dehors dans la rue. Et comme je n y connaissais rien aux castrophes climatiques je n’ai pas fais attention aux signes évident (les vendeurs de journaux ambulants ferment boutique, les petits vieux qui passent leur journée sur le trottoir a regarder vivre la rue on rentré leur fauteuil a l’intérieur et se positionnent de l’Autre coté de le fenêtre, le vent agroupe les nuages noirs …) et j’ai continué ma petite vie insouciante comme si de rien n était. Alors que toute personne normale lorsque les nuages se font noirs, préviens son pote qu’elle ne sortira pas au café, fait rentrer le chats, se perche au 1er étage et met la télé jusqu’ a ce que ca passe. 

Moi toute innocente que j étais je me suis dis que bon il allait peut être pleuvoir, mais bon « je suis pas en sucre » et que ca va passer. La pluie c’est une chose, mais ce n’est pas le problème majeur. Celui ci vient du sol lui même et de l’incroyable système d’évacuation de l’eau de Buenos aires qui est inexistant, ou tout simplement bouché. Donc certes je ne suis pas de sucre et les 154 litres que je me suis reçu sur la tète ne m’ont pas fait disparaitre, mais je suis pas non plus en fonte, et si le danger ne venait pas d’au dessus, il venait bien d’en dessous, car en moins de 30 minutes Buenos aires c’était Venise et les rues des torrents !!

 

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Et là les cheveux et les sourcils dégoulinant je me suis dis : oulallalalaaaa, je n’ai pas de bateau pliable dans ma poche, il faut que je rentre à l’abris fissa fissa n’importe ou !! Alors je me suis retrouvé avec les 467 argentins s’étaient fait surprendre tout comme moi, dans le Mac Do du coin. Le videur faisait la tronche parce que les 467 boulettes d’eau dégeulassaient tout, et qu’en plus il n’y avait plus de place assise, mais bon je suppose qu’il n’a pas eu le courage de se mouiller les mains pour nous éjecter hors du bateau Mac Do et je suis resté la presque 1h. Puis après avoir pris 2 cafés et appris le menu par cœur je me suis dis que puisque ça n’avait pas l’air de s’améliorer il fallait que je retrouve mon gite ! En plus toute cette aventure m’excitait. Encore un peu d'Eau pour Mimi Cracra ! 

A peine je suis sortie j’ai compris que cette aventure n’allait pas se faire les doigts dans le nez, durant la longue traversée des eaux j’ai croisée bien des choses bizarre : La police en bateau à moteur qui faisaient des tours dans la rue, des voitures flottantes, un gars avec une salopette- bottes de pêche que j’ai trop jalousé, et encore c’Est ce que j’ai pu voir les rares fois ou mes yeux pouvaient tenir en position ouverte !

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Le jeu est de courir de dessous un balcon, à dessous un autre balcon le plus vite possible en évitant les gouttière qui déversent leur cascade d’eau sale, tout en veillant a ne pas mettre les pieds dans une cuve et surtout à bien serrer les doigts de pieds pour ne pas perdre des tong ! (Sinon c’est retour a la case départ au Mac Do !) Bien entendu je me suis perdue dans la ville et j’ai agrémenté ma petite aventure de plusieurs rues inutilement. Et pendant la traversé je pensais : Oh mon dieu, je suis en train de vivre une catastrophe climatique MAJEUR, il faut absolument que je rentre chez moi, ne serai ce pour aviser ma maman que je suis en vie, cet évènement doit se donner sur toutes les chaines de télé du monde, elle doit être rongée par l’inquiétude !!

Et lorsqu’enfin j’ai eu le bonheur de monter les quelques marches d’escalier qui donnent à mon palier, lorsque j’ai eu les pieds au sec je me suis sentie l’âme d’une survivor… Ma fierté fut de courte durée

Quelques minutes plus tard mes collocs m’accueillaient mort de rire: Ça n’a rien d’un catastrophe naturelle frenchie, ca arrive une fois par semaine, tu vas vite t’y habituer! En plus notre quartier et particulièrement innondable

 

Bref je suis passé pour une chochotte

 

 

oo

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